Noël les français sont-ils prêts à faire crédit ?

Offres mises à jour le 21/11-2024

La liste propose un large éventail de prêts que nous recommandons actuellement. Nous coopérons avec les fournisseurs de prêts ci-dessus et recevons une commission lorsqu’un prêt vous est accordé. Aucun frais ne vous sera appliqué; vous payez uniquement les dépenses que vous convenez avec les banques.

C’est bientôt la fin d’année avec ses inévitables et dispendieuses dates festives. Il est vrai que Noël pour les enfants comme pour les grands est synonyme de cadeaux, de décoration, de fêtes, de repas, de plaisir, de vacances en famille ou avec les proches. Souvent la question du financement des dépenses se pose à juste titre dans des thèmes concrets.

Quoi dépenser? Comment dépenser? Faut-il faire un crédit consommation ou utiliser son épargne? Les propositions des banques sont nombreuses et donnent à réfléchir tant les dépenses de fêtes de fin d’année mettent une réelle pression sur les budgets.

Les français et les dépenses de fin d’année

Cette année encore, les français ne comptent pas faire l’impasse sur les célébrations de fin d’année. Au total, 67 milliards d’euros sont prévus pour les traditionnelles dépenses, en augmentation de 1.5 % par rapport à l’année précédente. Les foyers prévoient en moyenne 350 € pour les cadeaux (vêtements, électronique grand public, jouets…), 185 € pour l’alimentation et 50 € en divertissements le tout pour un budget d’environ 600 €.

Le financement de ces dépenses se fait par l’épargne ou par le crédit.

Selon une enquête publiée par europe1 en 2014, 36% des foyers ont puisé dans leur épargne pour financer leurs dépenses. La plupart de ceux qui comptent sur leur épargne s’y préparent dès le début de l’année. Mais quand on sait, d’après la même enquête que plus du tiers des français se lâchent malgré leur situation financière à Noël, on comprend pourquoi plus de 10 % des foyers ont recours au crédit pour financer ou boucler leur budget.

Comme l’influence financière de la crise est en nette diminution, le nombre de français prêts à faire un crédit pour Noël et la fin d’année va croissant.

Avec la progression constante des dépenses dédiées aux fêtes les établissements financiers constatent une diminution des demandes de restructuration de crédit fin octobre et une hausse début janvier. La majorité des achats de Noël est réalisé par anticipation en novembre ou début décembre. En cas de besoin, les organismes financiers, à coup d’offres promotionnelles, proposent plusieurs types de crédit bien adaptés et à des taux très intéressants.

Les prêts proposés à l’occasion des fêtes de fin d’années

Le prêt souvent prisé par les particuliers est le crédit à la consommation. La progression actuelle du taux de ce crédit n’est sans doute pas étrangère à cet engouement. Le crédit à la consommation englobe le crédit renouvelable, le crédit magasin, le crédit Noël, le crédit personnel, le crédit affecté, les découverts bancaires, la location avec option d’achat…

Dans l’hexagone, le prêt consommation est plafonné à 75000 €. Il peut être délivré à l’emprunteur sous forme de capital, de crédit renouvelable disposé dans son compte ou de carte de fidélité. À l’occasion des fêtes, les taux peuvent aller de 2.2 à 3.6 % et plus sur 12 mois au minimum.

Quelques précautions pour faire un crédit

Le prêt n’est pas synonyme d’imprévoyance. Raison pour laquelle il convient de bien le planifier pour éviter tout risque de surendettement. Prenez avec précaution les crédits renouvelables dont le coût peut être plus cher que d’autres crédits.

Pensez aussi à faire un bilan et surtout un budget prévisionnel. Ce budget peut être basé sur un compromis entre les dépenses souhaitées et les dépenses raisonnables de sorte à établir des objectifs à atteindre.

Noël revêt une grande importance pour les français qui sont au moins un tiers à lâcher la bourse pour se faire plaisir et faire plaisir aux enfants et proches à cette occasion. Ils sont même 34 % à épargner pour financer cette fête, mais l’augmentation des dépenses cette année encore entraîne un recours croissant au crédit.