La Fintech doit encore gagner la confiance de la France

Offres mises à jour le 27/04-2024

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    27/04-2024

La Fintech doit encore gagner la confiance de la France

Très sceptiques face aux nouvelles technologies, les Français n’accordent pas leur confiance. Pire, la France est même l’un des pays ayant le moins confiance envers la Fintech. Pourquoi tant de défiance envers ce qui s’annonce être notre futur ?

Pour comprendre la défiance des Français à l’égard de la Fintech, il est tout d’abord important de savoir à quoi elle correspond. Le mot « Fintech » est la contraction des termes « finance » et « technologie ». Il s’agit, tout simplement, de start-ups qui innovent et qui apportent de nouveaux services dans l'activité de la finance. On peut notamment citer les banques en ligne ou encore le crowdfunding, aussi appelé financement participatif (vous savez, les cagnottes en ligne commeLeetchi). D’après le Courrier Financier, la Fintech représentait, en 2016, plus de 1300 entreprises dans le monde (dont 36 en France) et près de 50 milliards de dollars d’investissement entre 2010 et 2015.

Néanmoins, malgré des chiffres importants, la Fintech n’arrive pas à convaincre la France. Sur les 11 pays concernés par l’étude de HSBC (voir ci-dessous), la France est de loin le pays le plus sceptique. Avec un taux de confiance de seulement 41%, l’Hexagone est loin derrière le Canada et ses 56%.

Plus généralement, les pays dits du Nord (Canada, USA, Allemagne, Royaume-Uni et France) affichent un taux de confiance bien inférieurs à la plupart des pays en développement (représentés sur la carte par le Mexique, Emirats Arabes Unis, Inde, Chine, Hong Kong et Singapour). Ce taux de confiance varie largement et monte jusqu’à 89% pour la Chine. Ainsi, il existe de grosses disparités dans le monde en ce qui concerne cette confiance ou cette défiance vis-à-vis de la Fintech.

Pourquoi une telle méfiance de la part des Français ?

Les Français croient au développement technologique, mais sont frileux dans son application, notamment dans le domaine de la finance. Cette défiance a plusieurs explications. La première est valable pour toute l’Europe et concerne tout simplement les mœurs.

Les Européens ne sont pas totalement prêts à laisser des robots ou des machines contrôler leur argent. Etre conseillés ? Pourquoi pas ... Mais ces derniers souhaitent, cependant, avoir la décision finale sur leur achat. Et bien que les Européens, et surtout les Français, n’aient pas spécialement confiance en leur banque, ils préfèrent, tout de même, se tourner vers les établissements bancaires traditionnels et leur conseiller habituel plutôt que vers les Fintechs et lesrobots-advisors.

Une vision bien différente dans les pays du Sud et notamment dans les pays asiatiques qui ont largement pris le pli de la Fintech.

La sécurité est une autre raison qui explique le peu de confiance des Français vis-à-vis des Fintechs. En effet, ils sont encore 69% à utiliser le traditionnel mot de passe pour se connecter et seulement 9% à utiliser leur empreinte digitale (contre 21% à l’échelle mondiale).

Néanmoins, cette vision est sur le point de changer, puisqu’un Français sur quatre se dit prêt à utiliser la Fintech d’ici 2020. Enfin, d’après la Tribune, ils sont près d’un sur deux à penser que seule la biométrie sera utilisée pour accéder aux informations financières dans les 10 prochaines années. La Fintech devrait donc avoir tout de même de belles perspectives d’avenir sur l’Hexagone.

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