Les fins de mois difficiles, un fait de plus en plus présent
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23/11-2024
Bien gagner sa vie n’est pas toujours synonyme d’aisance financière. Si le manque d’argent suffisant pour boucler le budget du mois reste dans l’opinion toujours associé au manque de revenu, le phénomène se propage aujourd’hui au-delà des bas revenus. Selon une étude LH2 publiée en 2014, 1/3 des français déclarent confronter des fins de mois difficiles.
L’envie de gagner plus, est l’un des motifs de cette réponse, tant il paraît vrai qu’on en a jamais assez.
Cette enquête montre que la question des fins de mois difficiles est de plus en plus présente dans les ménages. Ce phénomène qui touche aussi bien les actifs que les autres, ne dépend pas forcément du montant du reste à vivre, mais plus de la gestion de ce dernier.
L’évolution du phénomène des fins de moins compliqués
Les fins de mois difficiles touchent à 49 %, les personnes avec des revenus par mois en deçà de 1200 €. Souvent dans cette catégorie, on compte les familles nombreuses, les familles monoparentales et les jeunes entre 18 et 24 ans. Le reste des sondés fait partie de la classe moyenne.
D’après l’INSEE, le niveau de vie des ménages a stagné à la suite de la crise de 2008. Ce qui fait que le quart des français serait aujourd’hui, en difficulté pour arrondir les fins de mois. Ce qui manque pour mieux vivre est estimé à 460 € tous les mois. Si 51 % de cette somme sera consacré au divertissement, les dépenses en équipement et en habillement occupent en proportion respectivement la deuxième et la troisième place derrière.
L’alimentation vient en dernier ressort avec en moyenne 28 % de part des ressources supplémentaires souhaitées.
Même si la situation économique s’est améliorée depuis la crise, la morosité ambiante, la stagnation des salaires et la précarité croissante encouragent l’essor de ce problème. Si jadis, on pouvait compter sur la famille et son épargne, le recours au crédit consommation prend de l’ampleur dans les solutions apportées.
Comment s’en sortir?
Pour 46 % des français ayant des fins de mois difficile, la solution est dans le découvert bancaire. Ils sont nombreux à considérer aujourd’hui que le crédit est un moyen de gestion efficace de son budget. Aussi parmi les sondés, une majorité considère le crédit comme une bouffée d’oxygène.
L’autre solution, c’est le recours à l’épargne. Les économies constituent un moyen direct, rapide et simple pour remédier à une fin de mois difficile. Mais seulement 5 % des foyers arrivent à amasser une épargne conséquente.
L’épargne ne peut être qu’un moyen temporaire en plus d’être peu accessible aux bas revenus.
Quand bien même on dispose d’une épargne, le prêt peut vous apporter des leviers très intéressants dans la gestion de vos finances surtout dans ce conteste de taux bas. Un prêt consommation bien planifié vous permet de faire les dépenses quand ils sont nécessaires tout en réduisant les dépenses superflues. Avec un prêt bien négocié, vous remboursez des mensualités supportables et étalées dans le temps.
Par ailleurs, si vous gardez une épargne, vous pouvez le placer pour en tirer un rendement qui peut couvrir au-delà du coût de votre emprunt.
Quelques astuces pour s’en sortir
Commencer par faire un bilan de vos revenus et de vos dépenses. Ensuite, établissez un budget qui tient compte de l’état de vos finances. Le budget doit aider à réduire vos dépenses.
Si votre loyer est trop cher par exemple, pensez à déménager. Le budget va faciliter le suivi et l’évaluation des objectifs que vous vous fixez.
Quand vos dépenses sont maîtrisées, le prêt vous permet d’être plus épanoui en vous procurant une bonne marge de manœuvre financière. Il ne doit aucun cas être un moyen de financement des excès au risque de vous conduire dans le surendettement. Faites jouer la concurrence pour tirer un meilleur taux de vos prêts.
Pensez à mensualiser vos charges (impôts, assurances…) et à faire une épargne quand votre situation s’améliore.